Toutes les histoires commence par il était une fois et finissent par ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps. Toutes les histoires qu'on nous raconte sont souvent de merveilleux contes de fées où le méchant ne gagne jamais où tout le monde est heureux et où tout le monde ne manque de rien mais tout ça c'est des histoires qu'on raconte aux enfants quand ils sont petits du moins aux enfants qui ont une famille normale pour ma part ce ne sont que des histoires, des histoires que je n'ai jamais entendues, des histoires qui ne servent à rien à part à faire croire aux enfants que le monde est merveilleux....
Je m'appelle N. Wayne Hamilton, je suis né le 08 août 1985 à San Diego, je pensais que j'étais désiré mais ce n'était pas le cas, ma mère me laissa à ma grand-mère quelques jours après ma naissance, je ne comprenais pas vraiment mais bon je n'étais pas seul. Pour en revenir à ma mère, on ne peut pas dire que j'en ai un grand souvenir, en fait je n'ai pas du tout de souvenirs d'elle et pour cause je l'ai vu quelques jours alors que je n'étais qu'un tout petit bébé mais depuis plus rien, je ne peux même pas vous dire à quoi elle ressemble, si elle était blonde, brune ou rousse... Grande ou petite, je ne sais pas et je suis sûr que je ne le saurais jamais. Ma grand-mère était une dame âgée déjà, elle avait 65 ans mais elle ne voulait qu'une chose, faire mon bonheur, elle ne comprenait pas ma mère qui ne voulait plus avoir à faire à elle comme à moi, elle n'a jamais su qui était mon père et ne le saura jamais. Je ne manquais de rien, elle faisait tout pour moi, pour que j'aille bien et que je travaille bien à l'école et tout. Alors que je venais d'entrer dans ma dernière année de maternelle, elle vint à tomber malade gravement, je ne pouvais rien faire que d'être à ses côtés c'est comme ça que la veille de mes 7 ans, elle vint à mourir, je me retrouvais seul et il fallait que j'affronte tout ça sans rien dire et la suite n'allait pas être tout rose.
Je venais d'avoir 7 ans et j'étais devenu orphelin, je n'avais plus personne et ma mère était aux abonnés absents comme toujours, c'est à ce moment-là qu'une femme vint à me conduire dans un endroit que je n'aimais pas trop, j'avais cette impression qu'ici tout était froid, qu'il n'y avait pas de vie, je me retrouvais au départ face à une autre femme, que je regardais bizarrement mais bon je ne la connaissais pas du tout, elle me regardait bizarrement aussi tout en me disant bienvenue à l'orphelinat... l'orphelinat, là où on regroupe tous les enfants qui n'ont pas de parents ou autres familles. Mais à ce moment précis je me disais que je ne resterai pas longtemps ici, que j'allais trouver rapidement une famille... Pfff tu parles, on n'adopte pas des enfants de cet âge où alors c'est très rare mais bon c'était la vie, elle était injuste surtout en ce qui concerne les orphelins. Comme on dit souvent on choisit sa famille dans ses amis et c'est ce que j'ai fait après un long moment d'adaptation où je préférai rester dans mon coin regardant ce qu'il se passe devant moi mais aussi en la regardant elle, aller savoir pourquoi mais sans vraiment lui parler, elle m'attirait en tant qu'ami et puis il a fallu qu'on se parle comme ça, qu'on se rapproche un peu plus chaque jour, on a appris à se connaître loin des autres, on refaisait le monde comme on le voulait, on jouait ensemble, on parlait de tout et de rien, enfin des sujets de notre âge, de l'école où on ne peut pas dire que j'étais un bon élève enfin je m'en fichais de l'école, je faisais le strict minimum mais rien de plus, ça ne me plaisait pas plus que ça mais bon il le fallait bien et puis un jour on s'est ouvert aux autres avec Léna, mais pas à tout le monde, on ne voulait pas que nos amis s'enfuient une nouvelle fois, du moins on savait qu'un jour où l'autre ils allaient être adoptés par une famille et c'est peut-être pour ça qu'on avait du mal à se laisser totalement aller.
Mais voilà on était devenu une bande de copain, on était une famille, on était inséparable on faisait les 400 coups, on était dans notre monde, on attendait notre tour pour être adopté mais plus on grandissait moins on s'y attendait, on n'avait même plus envie d'être adopté du moins pendant un moment, souvent on disait ça devant les autres mais au fond on avait envie de retrouver une famille, de vivre normalement. Les années passaient et on grandissait tous, je n'étais toujours pas bon à l'école, au collège pareil, du moins je n'avais pas envie de travailler bien que tout le monde disait que j'étais capable mais que je ne voulais pas et c'était bien vrai, je ne voulais pas, à quoi bon faire des efforts alors que personne ne viendra vous dire que c'est bien, qu'elle ou qu'il est fier de vous, franchement ça ne sert à rien ou presque. Mais voilà plus on grandit plus on s'aperçoit qu'on change, qu'on évolue, qu'on grandit et pour ma part ce fût pareil, je voyais Léna changer, je la regardais d'un autre œil, je la regardais avec d'autres yeux, des yeux d'un amoureux, d'un amour d'enfance, je ne la voyais plus comme une amie et elle l'avait compris. Nos jeux changèrent en des jeux de séduction, on s'embrassait, on se câlinait, on se caressait, on se faisait des promesses que jamais rien ni personne ne nous sépareraient, c'était fou ce qu'on pouvait dire par amour et pourtant je le pensais vraiment je l'aimais et je voulais faire ma vie avec elle mais un jour tout changea alors que je venais d'avoir 15 ans.
Je vins à me souvenir de ce jour comme si c'était hier, on m'avait convoqué dans un bureau me disant que c'était important, quand je vins à me trouver dans cette salle, un couple m'attendait avec l'un des responsables de l'orphelinat, on vint à me dire que ses personnes voulaient m'adopter et que si je le voulais, je pouvais partir maintenant, que mes affaires allaient m'être conduit. Quel choc cela fut pour moi, on m'avait choisi alors que j'avais 15 ans, j'étais content mais très vite ma joie se changea en peine, je venais de penser à Léna, à ma promesse alors que je regardais ce couple face à moi, qui me parlait, qui m'expliquait ce que pourrait être ma vie mais je n'arrivais pas à m'enlever ma promesse c'est à ce moment précis que je vins à leur parler de cette promesse, je n'avais pas le droit de la briser, ce couple m'avait souri, je ne comprenais pas, je les regardais fronçant les yeux alors qu'un autre couple arrivait et Léna les suivait, on se regardait sans comprendre, soudain la directrice de l'orphelinat vint à nous dire que ses couples se connaissaient très bien vu qu'ils vivaient non loin l'un de l'autre et qu'il voulait adopter un enfant. Ils nous expliquèrent qu'ils avaient demandé des enfants qui se connaissaient et s'entendaient bien et bien sur elle avait pensé à nous, elle savait que de toute façon rien ne pouvait nous séparer. On s'était regardé avant de se mettre à rire et d'accepter tout ça. On était partit dans la foulé et on continuait de vivre notre amour tout en étant heureux d'être dans une famille mais je ne savais pas qu'elle me cachait quelque chose, une chose que jamais je ne m'aurais imaginé.
Cela faisait maintenant 3 ans que nous étions ensemble et que je pensais que tout allait bien, j'étais loin de m'imaginer ce que j'allais découvrir ce jour-là; alors que j'allais la chercher pour sortir, je vins à voir une scène que je n'aurai pas dû voir, le père adoptif de Léna était en train de la toucher, de la regarder, je vins à rentrer dans une colère noir comme jamais ne l'avais été, je vins à rentrer dans la maison tout en gueulant, son père se mit à hurler après moi que je n'étais qu'un jeune con, je les regardais venant donné un coup poing dans la tête de l'homme, Léna me regardait en pleure, elle essayait de parler mais bien sur j'étais trop impulsif et je la considérais aussi comme responsable, je ne cherchais pas à comprendre, j'étais littéralement anéanti, détruit, je vins même à l'insulter, pour moi elle était aussi responsable que lui car au fond elle avait l’air d’aimer et il avait dit qu’elle l’aimait lui et elle avait un signe de tête positif malgré ses pleures. C'est alors que je vins à quitter la maison sans me retourner, les larmes coulaient sur mes joues, je ne voyais même plus où j'allais c'est à ce moment-là qu'une voiture vint à me renverser. Quand je vins à me réveiller, j'étais à l'hôpital depuis 2 jours mes parents étaient à mon chevet, demandant si je me souvenais de ce qu'il s'était passé, c'est alors que je vis Léna, elle était dans le couloir et d'un coup tout me revint en tête, je regardais mes parents disant que je ne voulais pas la voir, ils ne comprenait pas, je pouvais voir qu'ils n'étaient au courant de rien et je ne voulais pas les embêter avec ça, mon père vint à aller lui dire et je la vis s'effondrer en larmes, je ne comprenais pas qu'elle puisse réagir comme ça alors que je l'avais vu avec ce con.
Je vins à sortir de l'hôpital 3 jours, quand je vins à passer devant la maison de Léna je vins à sentir les larmes couler une nouvelle fois sur les joues, je vins à les essuyer avec rage avant de rentrer à la maison. Puis je vins à m'enfermer dans ma chambre pendant plusieurs jours avant de prendre la décision de m'engager à l’école de police. Je venais d'avoir 19 ans et mes papiers venaient d'arriver, cela faisait pas mal de temps que j'évitais Léna et pourtant elle venait régulièrement à la maison mais souvent qu'avec sa mère mais je ne décrochais pas un mot pourtant je l'aimais toujours, je la voulais toujours avec moi mais je ne comprenais pas ce qu'elle avait fait, je n'étais pas au courant de la vérité et je n'acceptais pas de l'écouter à ce moment précis. Le jour où je vins à partir, je vins à apprendre que son père avait quitté la maison car il avait abusé de plusieurs jeunes femmes, je vins alors à comprendre ce que j'avais vu mais il était trop tard pour moi, je vins à lui écrire une lettre :
« Ma Léna,
Je viens d'apprendre pour ton père et j'en suis navré. Je comprends aujourd'hui ce qu'il s'est passé quand je vous ai surpris mais je ne comprends pas pourquoi tu ne m’en as pas parlé, je t'aimais et je t'aime toujours, tu es la femme de ma vie mais voilà, si j'avais su ça avant je ne me serai pas engagé. Je suis désolé Léna mais tout ça m'a détruit et je pars aujourd'hui à l’école de police.
Maintenant, je ne te demande pas de m'attendre, fais ta vie, Ma Léna....
Je t'aime... »Je vins à mettre la lettre dans la boîte aux lettres et je pris la direction de la gare avec mes parents, une fois dans le train je vins à faire un signe à mes parents et c'est là que je vins à la voir mais trop tard, le train était partit. C'est la dernière fois que je vins à la voir, je fus envoyé en NewYork pendant 3 ans c'est là-bas qu’on me tira pour la première fois dessus, c’était lors d’un contrôle mais heureusement pour moi je n’avais rien eu de grave, juste une blessure à l’épaule. Mais c’est ici que je vins à rencontrer une jeune femme avec qui tout allait bien, bien que je n'arrivais pas à oublier Lena, je venais d'avoir 22 ans mais je l'aimais et je pensais qu'elle était la femme de ma vie et voilà qu'elle tomba enceinte quelques mois après notre rencontre, je n'étais pas particulièrement enthousiasme à ça mais elle ne voulait pas avorter alors elle vint à prendre la décision de le garder et moi je pris la décision d'assumer cette paternité nouvelle. Quelques mois après la naissance de Allissana ma fille. Mais voilà encore une fois, la vie allait me jouer un tour. Après plusieurs mois, je demandais à être muté ailleurs, je n’aimais pas plus que ça cette ville.
Jena me suivit avec la petite, nous parlions de mariage surtout par rapport à la petite surtout que Jena avait changé depuis notre arrivée. Un soir, après une dispute, Jena sortit de la maison avec notre fille pour prendre l'air mais elle vint à le retrouver, cet homme que je considérais comme un ami. Mais ce soir-là, je ne savais pas que ça serait la dernière fois que je les verrais, elles vinrent à mourir dans un accident. Voilà que je me retrouvais seul, je n'étais plus rien, je décidais de quitter le milieu de la police pour me lancer dans ma propre boîte. Gérant d'une boîte de nuit me fait oublier surtout quand on pense souvent à sortir, faire la fête et profiter pleinement de la vie. Concernant cette ordure qui a percuté mes deux êtres tant aimé je lui en voudrais toute ma vie et je ronge cette haine en moi. J'essaye toutefois de montrer à mes amis ou mes contacts que tout va bien mais ce n'est qu'une facette et rien d'autre. Cela fait deux ans que je suis ici et pour le moment, je ne sais pas si je me détruit ou si je me reconstruit. Je suis complètement paumé sur ce point. Concernant les sentiments, je me suis complètement fermé n'y croyant plus du tout...
Alors n'ai-je pas raison quand je dis que les histoires qu'on raconte aux enfants que tout est rose et beau n'existent que dans les livres....